Vous venez de lancer votre premier site WordPress ? De procéder à la refonte d’un nouveau site pour votre entreprise ou votre client ? Et maintenant ?
Il existe plusieurs éléments fondamentaux communs à chaque site WordPress qu’il est nécessaire d’optimiser. Afin de mieux comprendre les actions à mettre en place, nous devons commencer à penser comme un Googlebot.
- Qu’est-ce que Google va voir en premier ?
- Comment vont-ils interpréter l’architecture et le contenu de mon site ?
- Toutes mes pages sont-elles indexables et devraient-elles l’être ?
Avant de commencer, il est recommandé d’effectuer un audit SEO avec un outil comme Oncrawl.
1) Trouvez le bon thème
Il existe beaucoup de beaux thèmes WordPress mais le design ne fait pas tout ! Les meilleurs thèmes sont construits à partir de zéro et répondent à vos besoins. Cependant, tout le monde n’a pas les moyens d’embaucher un développeur expérimenté.
Si vous démarrez un site web vous même, vous aurez besoin d’effectuer quelques optimisations clés pour votre nouveau thème.
Supprimer les messages types et contenus inutiles
Un message type est un unique type de contenu sur WordPress. Les messages types par défaut dans WordPress sont “pages” et “articles”. Toutefois, les thèmes personnalisés comportent souvent beaucoup plus de messages types.
La plupart des thèmes achetés auront un contenu factice chargé dans chacun de ces types de post. Vous devrez identifier quels messages vous utiliserez, supprimer les pages factices et les remplacer par votre contenu principal.
Supprimer les plugins inutiles
Beaucoup des thèmes achetés comportent une abondance de plugins, dont beaucoup ne sont pas utilisés sur tout le site. Il est recommandé de supprimer tous les plugins inutilisés pour que votre site reste léger. Le fait de ne plus avoir à charger de nombreuses ressources accélère la vitesse de chargement de votre site. Des vitesses de chargement plus rapides peuvent vous donner un avantage concurrentiel en vous classant plus haut dans les SERPs et en réduisant votre taux de rebond.
2) Configurez un sitemap dynamique
Il existe deux types de sitemaps: dynamiques et statiques.
Les sitemaps statiques sont de simples fichiers XML qui contiennent toutes les pages (et parfois des images) de votre site ainsi que des informations supplémentaires. Ces fichiers XML ne changent pas, à moins que vous les changiez manuellement.
Les sitemaps dynamiques mettent à jour votre fichier sitemap.xml automatiquement lorsque vous mettez à jour le contenu de votre site. Les sitemaps dynamiques sont généralement implémentés via un plugin, comme Yoast, mais peuvent également être développés manuellement.
Comment optimiser un sitemap dynamique ?
Par défaut, tous les messages types, pièces jointes, et autres fonctionnalités de votre site peuvent être inclus dans votre sitemap. Cela signifie que vous gaspillez peut-être votre budget de crawl sur votre contenu le moins important.
Examinez votre sitemap et observez ce qu’il se passe dedans. Est-ce bien ce contenu que vous voulez que le Googlebot analyse?
Il est peut être l’heure de faire du ménage !
3) Ajoutez un lien vers votre sitemap dans votre fichier Robots.txt
C’est une évidence pour les SEO expérimentés, mais cela peut être facilement oublié. Même si vous pouvez facilement soumettre votre sitemap à Google dans la Search Console, il est recommandé d’ajouter un lien dans votre Robots.txt.
4) Vérifiez vos permaliens
Que vous ayez plusieurs messages types personnalisés ou que vous prévoyez d’avoir une activité de blogueur soutenue, vous aurez besoin d’une taxonomie d’URL optimisée. Avant de lancer votre site, vérifiez la taxonomie de votre URL.
WordPress vous permet de créer une taxonomie d’URL personnalisée pour vous assurer que l’architecture de votre site soit propre.
5) Utilisez Cloudflare pour renforcer la sécurité et augmenter la vitesse de chargement
Il y a beaucoup de failles de sécurité avec WordPress, mais vous pouvez les contourner. Cloudflare peut vous aider à prévenir les attaques DDoS et les violations de donnés des clients.
En outre, Cloudflare a prouvé son efficacité pour aider à augmenter la vitesse de chargement des sites grâce à l’utilisation de la mise en cache de contenus web statique sur son réseau.
6) Pensez à compresser les images, CSS et JavaScript
Compresser les images est une obligation ! Avant de télécharger des images sur votre site, je vous recommande d’utiliser un logiciel comme ImageOptim pour éliminer les méta donnés inutiles. Cela peut réduire considérablement la taille de vos images.
Compresser le CSS et le Javascript peut être assez fastidieux. Vous devriez utiliser un plugin comme Autoptimize ou WP Minify pour une installation rapide.
Remarque : Assurez-vous de tester les fonctionnalités de votre site après avoir compressé du CSS et Javascript. Habituellement, cela ne pose pas de problèmes, mais j’ai déjà vu ce type de plugin casser certaines fonctionnalités.
7) Trouvez un plugin de cache de navigateur
Un plugin n’est pas nécessairement requis pour activer la mise en cache du navigateur. Mais si la modification de votre fichier .htaccess vous effraie, alors, un plugin est une bonne alternative !
L’activation de la mise en cache des navigateurs peut réduire considérablement le temps de chargement des visiteurs qui reviennent sur votre site. Cela fonctionne en stockant les fichiers web (CSS, JavaScript, etc.) localement dans le navigateur de vos visiteurs, au lieu d’appeler ces fichiers à chaque chargement.
8) Gardez vos plugins à jour
Il est nécessaire de garder vos plugins à jour. Les mises à jour résolvent généralement les bugs dans le plugin. Elles peuvent également apporter de nouvelles fonctionnalités et même aider à améliorer la sécurité du site !
9) Réalisez un audit SEO avec Oncrawl
Si vous avez lancé un crawl pour votre audit SEO au début de cet article, votre crawl devrait être terminé maintenant (selon la taille de votre site) ! L’exécution d’un audit SEO approfondi vous permet de vous assurer que votre site web est pleinement optimisé et indexable par les moteurs de recherche.
10) Installez un plugin de redirection
Oui, je sais que vous essayez de réduire vos plugins, mais celui-ci est plutôt nécessaire. Il existe de nombreuses façon d’implémenter une redirection, mais les plugins rendent cela beaucoup plus efficace.
Mon plugin préféré s’appelle Redirection. Ce plugin est très bien, puisqu’il vous permet d’importer des cartes de redirection, ce qui est vraiment très pratique pour les refontes et les migrations web.
11) Installez un plugin pour gérer les canoniques
Les liens canoniques sont une méthode de prévention pour empêcher les contenus dupliqués en indiquant aux moteurs de recherche quelle est votre version préférée de la page.
Par exemple, la page 3 de votre blog peut ne pas être très différente de la page 2 et 1. L’utilisation de liens canoniques dans ce cas de pagination peut aider à donner le contexte des pages aux moteurs de recherche.
De plus, vos pages principales devraient comporter ce que l’on appelle des “canoniques d’auto-référencement”. Ce sont essentiellement des éléments de votre page web qui disent aux moteurs de recherche que c’est cette page originale que vous voulez indexer, par opposition à un lien pointant vers une page différente.
La plupart des sites WordPress préfèrent utiliser Yoast pour gérer leurs différentes tâches SEO. Yoast aide à automatiser le processus canonique et placera la balise d’auto-référencement sur toutes les pages indexables.
Vos pages sont-elles indexables ?
L’une des premières choses que vous devriez évaluer lors de vos audits SEO est l’indexabilité de votre site web. Une page peut-être non indexable à cause de plusieurs facteurs :
- Une balise non indexée ;
- Le fichier robots.txt qui bloque les moteurs de recherche. (Remarque: si la page est déjà indexée, les indications du fichier robots.txt ne la supprimeront pas de l’index.)
- Une balise canonique (Remarque: les pages avec une canonique qui pointe ailleurs peuvent toujours être indexées, mais peuvent ne pas apparaître dans les résultats en faveur du lien vers lequel elles pointent).
Pour savoir quelles pages sont indexables sur votre site, consultez le rapport “What is indexable” d’Oncrawl. En bas de ce rapport se trouve une répartition par catégorie de l’indexabilité, ce qui vous permet d’avoir une vue d’ensemble de l’état de votre site.
Gardez à l’esprit que toutes les pages de votre site ne doivent pas être indexables. Par exemple, dans le rapport ci-dessous, nous sommes capable de voir que l’une des pages PPC de ce site web est indexable, ce qui peut ne pas être une bonne pratique (en fonction du contenu).
Vérifiez le rapport de statut
Dans un conseil précédent, je vous ai recommandé de supprimer les messages types et les pages inutilisés. Cela peut conduire à quelques liens cassés sur votre site. Avant le lancement de votre site, je vous recommande fortement de vérifier les status codes votre site.
Les pages cassées, aussi connues comme statut 4xx pages, doivent être traitées. Oncrawl peut vous aider à identifier les pages qui sont liées à ces pages cassées, de sorte que vous puissiez les remplacer par un lien vers un statut 200.
De plus, il est recommandé de réduire le nombre de redirection 301 (et 302) sur votre site. Réduire les redirections peut aider à améliorer votre taux de crawl !
Vérifiez le rapport de payload
Le rapport de payload d’Oncrawl vous aide à déterminer la vitesse de chargement de toutes les pages de votre site. Je recommande d’exécuter un second crawl sur votre site après avoir implémenté nos optimisations WordPress afin que vous puissiez vraiment voir à quelle vitesse votre site WordPress peut se charger.
Vérifiez le contenu dupliqué
De nombreux thèmes WordPress peuvent inclure des pages dupliquées involontaires. Il est important de supprimer ou de consolider ces pages dupliquées. Les risques liés aux pages dupliquées vont au-delà de la mise à jour de l’algorithme Panda. Avoir des pages dupliquées signifie que Google peut avoir du mal à choisir quelles pages indexer, et ne classera peut-être pas vos pages les plus importantes.
Oncrawl facilite la recherche du contenu dupliqué ! Dans votre rapport “Duplicate Content”, vous êtes en mesure d’identifier rapidement les dupliqués parmi les éléments importants comme les titres de pages, les méta descriptions, les balises H1 et même le contenu sur la page.
Souvent, le contenu dupliqué provient des fonctionnalités de contenu du thème. Jetez un coup d’œil à chaque section de vos pages principales et déchiffrez si ce contenu est vraiment unique pour chaque page.
Vérifiez les données structurées
Certains thèmes peuvent venir, ou non, avec des plugins de données structurées qui distribueront le schéma markup sur votre site.
Le schéma markup est un moyen d’expliquer aux bots le sujet de votre site. Pensez au schéma comme à un CD. Il dit aux auditeurs beaucoup d’informations à propos de l’album, comme par exemple :
- Nom du groupe
- Nom de l’album
- Titres de l’album
- Durée des chansons
- La date de production
- La compagnie de production
- Les paroles
- Etc.
Le schéma permet aux webmasters d’appliquer la même logique pour communiquer des informations similaires aux moteurs de recherche.
Le rapport de données structurés d’Oncrawl peut vous permettre de visualiser quelles pages de votre site ont des données structurées par catégorie, ce qui peut être extrêmement utile pour tous les types de sites web.
Conclusion
Cette liste vous aidera à améliorer les performances de votre site WordPress dès le départ mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Le SEO est un secteur en constante évolution qui exige des recherches et des essais continus.
Pour obtenir plus de conseils SEO, visitez le blog d’Oncrawl et suivez-moi sur Twitter !