Un des grands enjeux aujourd’hui pour de nombreux sites est de gérer leur quantité imposante de contenu.
En effet, contrairement aux premières années du web, la plupart des « grands » sites atteignent aujourd’hui une certaine maturité numérique, et disposent souvent d’un patrimoine de plus en plus étendu. Il n’est pas rare que l’on ait affaire à des sites qui ont plusieurs centaines ou milliers de pages… et donc de contenu !
Le but est d’ici donc de trouver quelles seraient les pages existantes les plus intéressantes pour l’optimisation de leur contenu. Parmi cette masse, comment faire le tri ? Comment orienter ses efforts (et son budget) pour en tirer le meilleur parti ?
C’est là que l’outil Oncrawl entre en jeu et va nous faciliter la tâche pour segmenter, trier et prioriser notre bibliothèque de contenus pour effectuer des choix stratégiques basés sur des données tangibles.
Optimiser son contenu existant avec Oncrawl
Prenons un exemple concret : nous disposons d’un site de plusieurs milliers de pages et publions régulièrement des articles depuis plusieurs années, mais nous n’avons aucune idée ni du volume, ni de la performance. L’objectif de l’entreprise est de connaître la performance actuelle des articles et de générer plus de trafic organique avec ceux-ci.
Afin d’être pertinent, il va être important dans un premier temps d’adapter sa stratégie de segmentation en fonction des objectifs de l’entreprise et de la situation.
Voici le crawl d’un site :
Dans cet ensemble de pages, nous allons isoler notre section « Articles » pour avoir la donnée uniquement liée à cette section en sélectionnant la segmentation créée à cet effet dans Oncrawl :
Le “ranking report” nous permettra d’avoir un premier aperçu de la performance de nos 729 articles :
À première vue, seulement 467 articles se positionnent dans les moteurs de recherche :
On peut également créer des sous-segmentations pour affiner notre analyse (par date de publication dans notre cas) :
- Les articles récents (2021 et 2020) :
- Les articles plus anciens (2019 et antérieurs) :
Nous avons déjà quelques observations significatives :
- Sur les 729 articles, on note que 128 (20 + 108) ne reçoivent aucun clic
- On note également que les articles ‘’2020 / 21”’, nettement moins nombreux que les « 2019 et antérieurs » génèrent plus de trafic
On peut donc estimer que les anciens articles sont ceux sur lesquels il est nécessaire de concentrer nos efforts.
Oncrawl va nous permettre de créer de multiples filtres applicables à notre segmentation pour affiner notre analyse, comme par exemple, isoler les articles qui sont en 1ère page de résultats :
Nous savons désormais que sur les 358 articles antérieurs à 2019, 268 sont positionnés en 1ère page, et que 58 d’entre eux ne reçoivent aucune visite.
Ici, de multiples choix sont possibles, mais dans un souci d’économies et d’efficacité, nous pourrions :
- supprimer et rediriger les articles sans visite
- creuser plus en détails les pistes d’optimisation des articles captant déjà des clics.
Outre l’enjeu premier qui est de bien cerner l’objectif du client, cet exemple nous montre l’importance de pouvoir avoir une image claire de la situation actuelle du site en termes de performance, et ce sur la section qui nous intéresse : cela permet d’en ressortir des insights pertinents et actionnables.
Votre cerveau est votre meilleur atout pour cela et Oncrawl votre meilleur allié car il permet de définir une ou des segmentations précises et adaptables à chaque cas particulier !
[Étude de cas] Stimuler la croissance sur de nouveaux marchés grâce au SEO on-page
Analyser les facteurs de performances de son site au niveau du contenu
Pour cet exemple, nous allons nous concentrer sur la segmentation que nous avons faite précédemment, à savoir les 268 articles antérieurs à 2019 positionnées en 1ere page de Google.
L’objectif est ici d’analyser les facteurs de performance reliés à ces articles afin de déterminer des pages prioritaires par la suite.
Il est important de noter que chaque industrie est différente et même si certains facteurs au niveau SEO sont assez identiques, il est important de le nuancer en fonction de chaque industrie. Il est donc primordial de personnaliser ces facteurs en fonction de son industrie et donc de son site. Nous allons donc nous baser sur des données propres à notre site pour l’analyse grâce à Oncrawl.
Les facteurs de contenu visible sur le site (on page)
Le contenu présent sur une page est bien évidemment un facteur essentiel, que ce soit au niveau de la qualité mais également de la quantité.
Afin d’analyser des facteurs de qualité mais également de quantité pour le contenu présent sur les pages, nous allons regarder de plus près le ’’Ranking factors’’ report d’Oncrawl.
La quantité :
Afin de se positionner dans les pages de résultat de la recherche Google, et ce sur différents termes, il est donc primordial que le contenu de votre article soit suffisamment long. Il n’existe pas de longueur optimale, mais il existe une corrélation entre la longueur d’un texte et la performance d’une page.
Si nous regardons de plus près les données sur notre site, on peut constater que la grande majorité des articles sur le site est constituée de +1 200 mots mais que quelques pages sont constituées de moins de 1 200 mots. Ces pages génèrent d’ailleurs toutes peu d’impressions. En créant plus de contenu avec des mots-clés de longue traîne et en donnant plus de contexte nous pourrions possiblement améliorer les impressions de ces articles, et par conséquent, le trafic organique.
La qualité :
Les balises Hn sont importantes pour donner du contexte pour Google par rapport au sujet traité. Ce sont elles qui vont structurer le contenu de votre page, comme une table des matières en quelque sorte. La plus importante est la balise H1 qui est le titre de votre page. Il est primordial de l’optimiser en conséquence en y incluant un/des mots- clés sur lequel/lesquels votre article se positionne.
On peut constater sur notre site que 43,41% de nos balises H1 ne contiennent pas au moins un des top 5 mots-clés en termes d’impressions de la page concernée. Cela nous donne donc une quantité non négligeable de pages sur lesquelles la balise H1 pourrait être optimisée.
Les facteurs de contenu visible dans la recherche Google (balises meta)
En dehors de facteurs purement visibles sur une page de contenu, l’un des principaux axes d’optimisation SEO (et des plus anciens !) pour une page se trouve dans la partiedu code source, à savoir les balises meta title et meta description.
Si la première a un impact direct sur le positionnement d’une page par rapport à une requête donnée, la seconde, elle, impactera indirectement la performance : la meta description agit comme un ‘incitatif au clic’, et permettra de capitaliser sur notre positionnement en ‘donnant envie’ à l’utilisateur de cliquer sur notre lien, et donc de transformer cette visibilité en visite… voir en lead !
C’est dans ce cadre que le « Ranking factors » report d’Oncrawl va nous être utile pour discerner facilement nos différentes pistes d’optimisation pour les articles en 1ère page : des quick wins pour améliorer son trafic sans pour autant avoir à réécrire l’article.
- Optimiser les meta title pour améliorer la visibilité organique :
La première barre du graphique nous montre que plus de 47% des balises title de nos articles ne contiennent pas l’un des 5 mots-clés principaux sur laquelle la page est visible. - Optimiser les meta descriptions pour améliorer le CTR (click through rate) :
Dans cette seconde phase d’optimisation, nous allons nous concentrer sur les pages visibles en 1ère page mais dont le taux de clic (CTR) est inférieur à la moyenne des autres pages similaires :
Dans notre exemple (URLs en première page), le graphique montre clairement une corrélation entre la longueur des meta descriptions et le taux de clic.
Ressortir une liste d’URLs pertinente en combinant des données avec le « Data explorer »
Nous avons donc pu ressortir grâce au « Ranking factors » report d’Oncrawl des facteurs de performances propres à notre site. Afin de combiner certains facteurs corrélés entre eux, nous allons utiliser le « Data explorer » d’Oncrawl qui nous permettra d’identifier les pages les plus pertinentes.
Nous allons ici prendre comme exemple l’optimisation des meta descriptions pour améliorer le CTR. Nous avons deux critères à prendre en compte : leur longueur et leur CTR en fonction de la position.
En établissant les critères suite à notre analyse, nous pouvons en déduire qu’il y a 43 pages qui mériteraient une optimisation de leur meta description afin de potentiellement améliorer le CTR.
Cependant, imaginons que nous ne pouvons par manque de temps optimiser qu’environ 10 meta descriptions, nous pouvons continuer d’ajouter des critères afin de cibler plus précisément les pages qui nous intéressent le plus. Ici par exemple, nous allons choisir les pages qui génèrent plus de 500 impressions, des pages donc qui peuvent avoir le plus de retour sur investissement si le CTR est amélioré.
Il suffit donc juste d’ajouter le critère d’impression pour avoir au final une liste de 12 URLs.
Ceci n’est bien sûr qu’un exemple et c’est vous-même qui décidez des critères pertinents en fonction de votre analyse générale. Pour cela, le « Ranking factors » report d’Oncrawl adapté à vos propres besoins et critères, vous permettra de faire ressortir un nombre de pages optimisables en fonction de vos limites de temps ou de budget.
Pour aller plus loin : accorder de la valeur aux pages sélectionnées
Les critères de sélection sont multiples et dépendent avant tout du contexte de chaque projet / client : temps, ressources et efforts nécessaires à leur réalisation.
Outre ces critères purement SEO, donner une valeur $ à ces pages et actions est souvent l’argument qui permettra à une direction de débloquer un projet.
Dans ce cadre, la fonction « data ingest » – à activer lors des crawls – permet d’intégrer et croiser les données de vos outils SEO favoris pour diversifier améliorer les insights : volume de recherche et CPC des mots clés, valeur du trafic, nombre de backlinks et autorité…
En fonction du type de site (e-com, informationnel) et de son objectif (transactionnel, génération de lead etc) intégrer des métriques internes comme le temps passé par page ou le taux de conversion peut également se révéler pertinent.
Conclusion
Dans la galaxie des outils SEO, Oncrawl se positionne comme un véritable couteau suisse qui permet de prendre des décisions précises et adaptées au contexte de chaque site / client, ce qui est particulièrement appréciable lorsque l’on envisage de gros chantiers… comme l’optimisation d’une stratégie de contenus !
Réécrire un article, supprimer une page, ou simplement revoir un titre ou des balises meta ?
Une des forces de la plateforme est son côté ‘all in one’ : en permettant de centraliser et combiner des métriques on ou off site, third party, techniques, quantitatives ou qualitatives, Oncrawl nous évite la manipulation et les exports dans de multiples feuilles de calcul. Les risques d’erreurs humaines sont ainsi limités, la compréhension des données et le choix des actions à mettre en place est facilité.
Ce gain d’efficacité est une arme de plus pour le SEO : plutôt que d’appliquer une stratégie globale et coûteuse, le choix d’actions ciblées devrait offrir un meilleur retour sur investissement… dont il sera facile de suivre l’évolution crawl après crawl.
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Rédigé par:
Fabian Neuville – spécialiste SEO chez Adviso
Pierre Jean Bertrand – spécialiste SEO chez Adviso