À partir de mai 2021, à l’occasion de la mise à jour Page Experience, Google intègre trois nouveaux signaux à son algorithme pour évaluer la qualité de l’expérience utilisateur : les Core Web Vitals.
Depuis cette annonce, les esprits et les claviers s’échauffent pour décrypter ces indicateurs, savoir comment répondre aux attentes du moteur de recherche, et tenter de savoir s’il y aura un impact sur le classement dans les résultats de recherche.
De la même façon que le contenu et le SEO doivent être pensés en priorité pour les utilisateurs… et si vous amélioriez vos performances pour vos internautes avant tout ? Faisons le point sur les indicateurs que Google va prendre en compte, et ce que votre UX et vos taux de conversion ont à y gagner.
Dans son rapport Speed Matters, Google révèle que si une page n’est pas chargée au bout de 3 secondes, 53 % des visiteurs la quittent. Par ailleurs, dans une autre étude, le moteur de recherche indique que rien qu’en économisant 0,1 seconde de temps de chargement, les conversions peuvent augmenter de 8 %. En somme, les enjeux de la vitesse vont bien au-delà du confort de navigation : il s’agit aussi de business.
Pyramide de l’UX : les critères classés par importance pour les utilisateurs
La vitesse de chargement peut être observée sous différents angles : vitesse d’affichage, interactivité, temps de réponse du serveur… Pour mesurer la qualité de l’UX, Google a porté son choix sur trois métriques dites “webperf” (pour web performance) :
Ces signaux s’ajoutent aux autres indicateurs UX déjà pris en compte dans l’algorithme de Google :
Avant toute chose, pour mesurer les Core Web Vitals et vérifier si vos pages respectent les seuils recommandés par Google, voici quelques outils gratuits :
Attention, pour que Google considère que votre site est rapide, les trois métriques comptent, comme l’a souligné John Mueller, Search Advocate chez Google. N’espérez pas booster l’un des trois Core Web Vitals et laisser les autres de côté. L’expérience utilisateur doit être satisfaisante à tous points de vue : affichage, interactivité et stabilité.
Aussi, si vous comptiez restreindre l’accès à votre site aux seules connexions et équipements rapides pour optimiser vos scores… Sachez que ce n’est pas non plus une bonne idée.
Alors, comment vous atteler à la tâche ? Voici quelques chantiers prioritaires si, après les avoir mesurés, vous réalisez que vos Core Web Vitals sont mauvais.
Si votre Largest Contentful Paint dépasse les 2,5 secondes recommandées par Google :
Si votre FID dépasse les 100 millisecondes recommandées par Google, le premier réflexe à avoir est de réduire la taille des fichiers JavaScript, et de les prioriser pour une meilleure interactivité. En effet, tant que le navigateur est occupé à analyser et exécuter des JS, il ne peut pas répondre aux interactions. Pour améliorer l’interactivité sur vos pages :
Si votre Cumulative Layout Shift dépasse le score de 0,1 recommandé par Google :
Ces conseils permettent d’adresser les problèmes rencontrés le plus fréquemment, mais comme c’est très souvent le cas en matière de web performance, les causes des lenteurs peuvent être multiples ou résulter d’effets de bord inattendus.
Pour vous aider à diagnostiquer précisément les causes de mauvais Core Web Vitals et y remédier, faites appel à des experts !
Ils pourront auditer précisément les aspects techniques de votre site et apporter des solutions qui s’articulent intelligemment les unes par rapport aux autres.
Ça y est, vous êtes prêts pour une UX impeccable et des conversions qui décollent ?